Au tour des vérifications !
- morgane
- 12 sept. 2022
- 3 min de lecture
L'heure du pré-départ a sonné, et nous sommes convoquées ce vendredi 29 juillet à 16h00 au musée de l’aventure Peugeot à Sochaux.
Réveil en douceur pour nous ce matin, car nous avons relativement peu de chemin à parcourir aujourd’hui. Ne sachant pas si nous allions avoir des douches tout au long de l’aventure, nous avons en premier lieu décidé de profiter de celles du camping. Puis, c’est parti pour notre premier démontage de tente, étonnement beaucoup plus compliqué que le montage. Nous parviendrons malgré tout à un résultat au bout de quelques longues minutes.
Juste le temps de passer dire au revoir à l’accueil du camping, et nous voilà parties direction Sochaux. (Big up au monsieur du camping qui aura été le premier à complimenter notre chère Gaby !)
Pour ne pas déroger à la règle, nous avons décidé de prendre un itinéraire passant par la campagne, rien de mieux pour préserver Gaby et pour visiter les alentours. D’autant plus que notre chère Gaby fait quelques caprices en montée, il faut dire aussi qu’elle est bien chargée, mais être pied au plancher pour avancer n’est pas de tout confort.
Après quelques heures de route, nous sommes ravies de pouvoir apercevoir une autre 205 dans nos rétros. Appels de phares, klaxons, tout est bon pour saluer nos camarades. Nous décidons de leur indiquer un emplacement pour se garer, parfait pour échanger nos noms d’équipages, et 2-3 astuces au passage. L’équipage Y’en a sous le capot est donc le premier que nous avons rencontré. La pause fût de courte durée, il faut dire que les filles étaient un peu à la bourre.
Nous arrivons donc à Sochaux un peu avant 16h00, où nous apercevons un nombre de 205 assez impressionnant, et une file qui l’était tout autant. Nous voilà parties pour 3h00 d’attente.
En premier lieu, nous nous sommes dirigées vers les vérifications administratives à l’intérieur du musée. Au programme : vérification des différents papiers, à la fois ceux de l’équipage mais aussi ceux de la voiture. Nous avons ensuite récupéré les goodies ainsi que l’élément incontournable du raid : le carnet de bord. Celui-ci regroupe l’ensemble des informations nécessaires à notre aventure, les itinéraires, les différentes étapes, mais aussi les informations de base telles que le nombre de kilomètres, la monnaie du pays ou le jour de dépôt des fournitures. C’est le moment pour nous de récupérer les derniers autocollants et direction la voiture pour commencer à les coller.
La pose des autocollants fût une réelle partie de plaisir, mais nous n’allons pas vous mentir, c’était également une vraie galère. On fera abstraction de notre premier essai qui ne se veut pas très concluant, ou qui en tout cas est un peu bancal. On aura malgré tout fini par prendre le coup de main, et avons finalisé notre collage. Cela nous aura aussi et surtout permis de passer le temps, en attendant les vérifications mécaniques et la pose de la balise.
En tant que vraies sportives et personnes déterminées, nous avons décidé de pousser la voiture entre ces différentes étapes de vérification. On l’avoue, ce n’était pas notre idée, mais on a vu tout le monde le faire, et on s’est dit : pourquoi pas tenter !
Nous voilà enfin arrivées aux dernières étapes, avec une légère boule au ventre, bien que nous savions que tout avait été réalisé de notre côté. Un mécanicien vérifie que tout est ok sur notre voiture, et que nous pouvons partir en toute tranquillité. Mais dès l’ouverture du capot, celui-ci aperçoit une fuite de gazole. Autant vous dire que c’était la panique pour La Breizh’Mobile. Heureusement rien de bien méchant, nous pouvions parcourir nos 10.000 km sans aucun problème. Tout le reste étant niquel, nous avons pu repartir soulagées en direction du bivouac de ce soir à Montbéliard.
Entre-temps, nous avons appris que le repas du soir n’était plus inclus, un arrêt par le supermarché s’imposait donc. Nous sommes finalement arrivées au bivouac, qui n’était rien d’autre qu’un parking gravillonné avec peu de verdure. Nous avions un peu peur de ce qui nous attendrait par la suite, parce qu’on ne va pas se mentir, ce n’était pas le terrain idéal pour du camping. Mais nous avons finalement fini par trouver un petit coin d’herbe, où nous nous sommes installées avec nos copines mayennaises de l’équipage Y’en a sous le capot.
Après un petit tour sur le campement de nos copains bretons, il était temps pour nous d’aller nous coucher, en attendant le jour J.
La Breizh’Mobile.



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