Direction la Grèce
- morgane
- 5 oct. 2022
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 10 oct. 2022
C’est une journée assez light qui nous attend aujourd’hui, après la journée difficile que nous avons passé la veille et au vu des 6h45 de route qui nous attendent, nous avons décidé de ne pas surcharger la journée.
Nous avions décidé de prendre le petit déjeuner sur la route avec nos copains de La Petite Marinière. Il faut dire que, les uns comme les autres, nous n’en pouvions plus des 7days, ces petits croissants fourrés au chocolat, ou à la cerise. Eh oui, ce fameux “croissant” est quasiment l’unique produit que nous trouvons en magasin pour le petit-déjeuner.
Nous nous arrêtons sur le bord de la route, dans un petit café-restaurant offrant une vue imprenable sur la côte. Un arrêt finalement obligatoire puisque notre chère Gaby a décidé de faire des siennes… Une petite fuite de liquide de refroidissement a fait son apparition, rien de bien méchant selon Émilien, un petit resserrage de la durite et nous pouvions reprendre la route. Mais avant ça, le petit-déjeuner nous attendait, un repas bien différent de chez nous. Ici, le sucré se fait rare, et hormis quelques yaourts nature, miel et noix, il n’y a pas grand chose. Nous sommes loin de notre baguette et de nos pains au chocolat, l’ambiance est plutôt salée en Albanie, avec des omelettes et saucisses à tout va. Nous dégustons tout de même ce petit-déjeuner bien chaud, et le chocolat au lait qui l’accompagne. Un arrêt parfait pour faire plaisir à tout le monde et bien commencer la journée.
Nous reprenons la route en direction de notre prochain arrêt : la ville de Dhermi. Ville où nous ne ferons que passer puisque nous ne trouverons pas de parking assez sécurisé pour nous stationner. D’autant plus que les routes étaient si étroites qu’il était difficile d’y circuler. Au bout d’un long moment à tourner en rond, nous avons donc fait chemin inverse, et sommes parties en direction de la place de Buneci.
Non sans mal, nous avons fini par atteindre la plage. Il faut dire que les routes ne ressemblent pas vraiment à des routes… Ce sont plutôt des chemins de terre, parfois difficiles à apercevoir, et remplis de bosses que nous devons emprunter pour arriver à destination. Arrivées au bout du chemin, une vue sur la mer, et quelques restaurants. Parfait pour un repas de midi. Eh oui, nous vous l’avons sûrement déjà dit… mais ici en Albanie, il est difficile de trouver des supermarchés, des supérettes ou juste un sandwich pour se restaurer, ce qui ne facilite pas notre visite. D’autant plus que notre glacière a décidé de faire des siennes… Effectivement, dès que celle-ci était branchée, les fusibles grillaient. Nous avons donc dû opter pour la seule solution possible : ne plus la brancher. Ce qui complique le transport de nourriture.
Nous nous installons alors dans un petit restaurant au bord de la plage, où nous mangerons des pizzas (très traditionnelles on le reconnaît…). Ceci étant dit, elles étaient excellentes.
Nous avons poursuivi notre après-midi par une baignade sur la plage de galets. Nous avons été surprises par la profondeur de l’eau, il faut dire que le sable descend d’une traite. Heureusement pour nous, l’équipe était composée de nageuses aguerries. Et puis, l’eau était si chaude qu’on ne voulait plus la quitter. Mais toutes les bonnes choses ont une fin et après un long moment nous avons repris la route en direction de Saranda, une station balnéaire.
Cette station nous aura également déçu, et nous n’aurons pas trouvé moyen de nous y arrêter. Il faut croire que l’Albanie ne nous réussit pas…
Nous poursuivons donc notre chemin jusqu’au bivouac, en passant par la frontière grecque. Une frontière relativement simple et rapide à passer, où Morgane aura demandé à faire tamponner les passeports. Une petite victoire pour nous.
Le bivouac qui nous attend est exceptionnel, sur une plage de sable fin. Nous décidons donc de ne pas sortir notre tente, et de dormir sur les transats pour la nuit. Probablement l’une des meilleures nuits que nous ayons passé. Cependant, le repas à base d’aubergine n’aura pas fait l’unanimité, ni la joie de Maélys qui ne peut pas voir ce légume en peinture.
La Breizh’Mobile.






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