Gaby fait des siennes…
- morgane
- 10 oct. 2022
- 4 min de lecture
Comme vous l’aurez deviné au titre de notre article, la journée aurait pu être meilleure. Non seulement nous avons passé une nuit compliquée à cause des nombreux et incessants aboiements des chiens présents sur place, mais en plus de cela, Gaby nous a fait quelques caprices.
Nous sommes parties en compagnie de La Petite Marinière comme à notre habitude, mais à peine 5 kilomètres plus loin, ils nous signalent au talkie-walkie (eh oui, nous avions un talkie avec les copains) que nous avons probablement une fuite. Nous étions d'autant plus engagés dans les bouchons pour passer le péage, et donc ne pouvions faire demi-tour… Nous avançons gentiment, à l’allure des bouchons, et là, on nous confirme au talkie que nous avons une grosse fuite. C’est le drame : Émilien, le mécano de l’équipe, nous annonce que nous ne pouvons pas prendre la route comme ça, et que dès le péage passé nous devons nous arrêter. C’est chose faite, nous passons le péage et nous nous stationnons directement sur la gauche en attendant de voir ce que nous pouvons faire. D’autant plus que l’équipe mécanique n’intervient pas sur l’autoroute… Il y aura au moins 6 équipages à s’arrêter pour prendre des nouvelles et savoir si nous avions besoin d’aide. Un grand merci à eux.
Nous décidons finalement de rouler, le plus gentiment possible, jusqu’à la prochaine aire de repos, qui, par chance, était située 1 kilomètre plus loin. Et là, c’est le début des choses sérieuses. Émilien commence à tout démonter, nous ne comprenons pas tout ce qu’il fait, mais on lui fait confiance. De toute façon, ce ne sont pas nos connaissances qui allaient nous aider.
Il démonte donc la roue, et se rend compte que la durite de refroidissement resserrée la veille a cassé. Il faut donc la changer de toute urgence pour pouvoir continuer l’aventure. C’est là que les vrais galères commencent… Morgane commence par se rendre au garage présent sur l’air de repos pour leur demander s’ils n’ont pas la pièce en stock. Déjà que les termes sont parfois difficiles en français, elle peut vous dire qu’en grec c’est d’autant plus compliqué. Elle finit par se faire comprendre, et le monsieur lui donne un numéro de téléphone d’une boutique à une vingtaine de kilomètres. Selon lui, notre pièce serait disponible là-bas. Tout n’était donc pas perdu.
Pendant ce temps Alex, Nico et Tobias, de l’équipe des Gati-Raid, se sont arrêtés pour prêter main forte à Émilien, qui tente tant bien que mal de rafistoler la durite. Après plusieurs essais, on finit par tenter de joindre l’équipe mécanique, sans trop de succès. Mais après plusieurs tentatives, et l’aide des autres équipages nous y parvenons. Ils nous attendent de l’autre côté de l’autoroute avec la pièce. Eva et Eugénie de La Petite Marinière nous emmènent dans leur bolide, Petru. Moins d’un quart d’heure après, nous voilà arrivées avec la pièce. Et là, le scandale… ce n’est pas la bonne…
On ne sait pas trop comment faire, mais les gars nous proposent de tenter le tout pour le tout et d’essayer de l’élargir. Ce que nous acceptons, ils tentent donc tant bien que mal d’élargir la durite, au début à l’aide d’un briquet puis finalement à l’aide d’un réchaud. Finalement, ils auront réussi à rafistoler l’ensemble, et spoiler alert : ça aura même tenu toute la fin de l’aventure (la durite est même encore sur Gaby !).
Bref, trois heures après notre départ du bivouac, des litres de liquide de refroidissement perdus et le parking du café décoré plus tard, nous sommes fin prêtes à repartir. Cependant, avec un tel retard, nous sommes obligées de faire le tri dans les activités de la journée. D’autant plus que l’organisation à fait une boulette dans l’emplacement des activités, et tout était plus loin que prévu.
Nous commençons donc notre voyage par la plage de Lokres, une plage de sable fin, relativement chaude. Nous avons été très surprises par les dunes de sable sous l’eau, nous avions pieds jusque très loin, alors même que par endroit en bord de plage nous ne touchions pas le sol. Nous décidons de manger sur place, le repas est donc en préparation pendant que nous nous baignons.
Nous reprenons la route quelques heures plus tard en direction de la statue de Léonidas, un arrêt de courte durée. Il n’y avait effectivement rien de bien exceptionnel à observer, nous avons donc pris le temps de prendre une photo, et sommes remontées en voiture pour continuer notre trajet.
Direction les météores pour cette fin de journée, des virages en slalom pour y monter : un vrai régal pour Morgane et Eva. Les météores sont des piliers rocheux au sommet desquels se trouvent des monastères. Nous avons le droit à des paysages à couper le souffle. Malheureusement, une fois arrivées en haut, les météores étaient déjà fermés au public… Nous n’aurons donc pu les observer que de l’extérieur. Nous avons décidé de nous arrêter à différents niveaux pour pouvoir admirer leur beauté sous tous les angles. Un vrai régal pour nos yeux.
Avant de rentrer, nous décidons de faire un dernier arrêt rapide à la rivière Venetikos, où l’eau bleue contraste avec les pierres noires.
Nous prenons finalement la route en direction du bivouac, où nous sommes dans les derniers à arriver. Ce qui signifie non seulement plus de place pour les voitures, mais aussi plus de place pour les tentes. Nous décidons donc de nous installer en plein milieu du passage… Eh oui, nous pouvons le dire, nous servions de rond point aux autres équipages, mais ce n’est pas cela qui nous aura empêché de dormir. Malgré notre arrivée tardive, nous avons pu profiter du festival traditionnel qui était organisé ici, et avons pu déguster un bon repas, globalement identique à celui de la veille.
À demain, pour, on l’espère, une journée sans imprévu.
La Breizh’Mobile.











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