Place à la dégustation !

Nous voilà parties pour le onzième jour de l’aventure, nous avons officiellement fait plus de la moitié de l’aventure. Et aujourd’hui, nous entamons notre seconde journée en Grèce.

Nous nous sommes réveillées sur la plage, avec comme fond sonore, le bruit des vagues. Aussi étonnant que cela puisse paraître, la lumière du jour ne nous aura pas eu, et nous aurons mis un petit moment à nous réveiller.

Ce matin, avant le départ, une première étape nous attendait, et pas des moindres puisque nous devions faire un arrêt chez les mécanos. Eh oui, comme nous vous l’avons dit hier, nous avons eu quelques soucis au sujet d’une fuite de liquide de refroidissement, et nous avons préféré prendre les devants.

Au final, plus de peur que de mal. Le niveau de liquide n’a pas diminué depuis la veille, les mécanos ont donc réalisé un check up rapide, et nous avons pu reprendre la route pour de superbes aventures.

Nous nous sommes donc dirigées vers le Pont de Péloponnèse avec nos copains de La Petite Marinière. Nous avons eu l’occasion de passer dessus, et à la vue de ce magnifique paysage, nous avons décidé de nous arrêter sur un spot pour le voir de l’extérieur. Ce pont est le second plus long pont à haubans du monde et nous donne une vue à couper le souffle. Autant vous dire qu’une séance photo s’imposait pour Gaby et Petru (la voiture des copains). D’autant plus au vu du prix que nous a coûté la traversée de ce pont, nous pouvions bien l’admirer (merci les péages grecs).

Puis, nous avons pris la route en direction de notre second arrêt : la plage de Nikoleika, une plage de galets et d’une eau incroyablement claire, qui nous offre un décor en plein sur le Golfe de Corinthe. Nous en avons profité pour nous arrêter dans un petit restaurant en bord de plage, un restaurant typique grec, où nous avons fait place à la dégustation. Autant vous dire que pour en goûter le maximum, nous avons pris des assiettes collectives. Eh oui, c’est aussi ça l’avantage de se balader à 6 ! Au menu ce midi : feta rôtie au four et fromage frit suivi de ses brochettes de viande nommées "Souvlaki”. Autant vous dire que la gastronomie grecque est un réel plaisir pour nous tous.

Nous avons ensuite repris la route en direction de la célèbre cité antique de Corinthe. Elle était un carrefour stratégique en Orient et Occident, et est située dans la ville qui a été la plus riche et la plus commerçante de Grèce antique. Nous avons pu y découvrir ses ruines, un patrimoine unique.

Nous avons continué notre chemin en direction du canal de Corinthe, une voie d’eau artificielle ouverte en 1984. Malheureusement, notre périple pour y accéder a été plus compliqué que prévu. En effet, le canal de Corinthe était entouré de travaux, et notre gps n’a pas réussi à nous trouver un réel chemin pour nous y emmener, alors même que d’autres équipages, eux, ont réussi. Nous avons donc fait de notre mieux pour l’approcher, et nous nous sommes retrouvées au bord de celui-ci. Certes, nous n’étions pas au meilleur spot pour admirer sa beauté, mais nous avons pu contempler l’eau turquoise de ce canal et avons même eu la chance d’apercevoir quelques bateaux. Nous n’avons aperçu qu’une faible quantité de navires aujourd’hui car chaque année c'est plus de 11000 bateaux qui empruntent ce canal.

Nous avons ensuite rejoint nos voitures, pour atteindre notre plus grosse étape de la journée : Athènes. Autant vous dire que notre périple pour atteindre le centre-ville n’aura pas été facile… Il est vrai que les grecs ont une conduite particulière, et que leurs routes sont parfois compliquées à comprendre. On peut rapidement se faire surprendre par les rétrécissements de voies soudains, ou par leurs nombreux feux. Nous avons finalement réussi à nous garer (pas sans mal, on vous l’accorde). Pour tout vous dire, nous avons dû tricher un peu, et décaler un pot de fleur pour réussir à nous stationner. En même temps, les parkings proposés par le raid sont assez "spéciaux”. Nous nous expliquons : pour garer notre voiture, c’est un vrai tetris qui est mené par les personnes gérant les parkings payant. Si bien que nous ne pouvons pas en ressortir quand nous le voulons… Eh oui, garer les voitures les unes devant les autres, et dans tous les sens est certes un gain de place, mais ce n'est pas très pratique. Initialement, nous souhaitions visiter l’acropole, mais notre passage dans les boutiques souvenirs (un peu long on l’avoue) nous a empêché de la visiter… Ça nous apprendra à vérifier les horaires d’ouverture en amont !

Après un long moment à déambuler entre les rues et magasins d’Athènes, nous avons repris la route en direction du bivouac de la soirée à Lavaris. Un bivouac dans une école de cross, à première vue sympathique, un peu moins quand nous avons installé les tentes.

Une fois arrivées sur place, nous avons retrouvé l'organisation Owaka, qui venait changer les piles de nos balises. Toujours utile pour que chacun et chacune d’entre vous puisse continuer à nous suivre. Puis nous avons installé notre tente... sur le bitume. C’était un choix forcé de notre part, puisque les coins de verdure présents dans le bivouac étaient remplis de petites épines. Nous avions un peu peur de percer nos matelas !

Au menu ce soir : les mêmes spécialités que ce que nous avons mangé ce midi. Oui oui, les fameuses brochettes, accompagnées de leurs frites et d’un pain pita. Un repas complet et appétissant, idéal pour passer une bonne nuit de sommeil.

La Breizh’Mobile.